Projet communes nouvelles

Communes nouvelles : où en sommes-nous?

    Le projet de réunir les 3 communes : Cézac, L’Hospitalet et Pern est actuellement au point mort. En effet, ce projet qui tournait essentiellement autour de l’école et du RPI, a échoué notamment lorsqu’il a été question du siège de la commune nouvelle. Le projet qui nous rassemblait paraissait tout à fait crédible. La commune de PERN, avec son site « école primaire » à renforcer et à compléter par la rénovation de la cantine faisait l’unanimité. L’Hospitalet souhaitait pérenniser l’accueil crèche, petite enfance (avec le CLSH) chose qui n’était contesté par personne. La question qui restait en suspend : quoi pour CEZAC ? Le maire, qui ne souhaitait pas voir disparaitre la commune dans un ensemble qui ne serait ni équitable ni équilibré, et, compte tenu du projet, aujourd’hui en cours de recherche de plan de financement, consistant à rénover la maison du centre bourg pour y installer la mairie, mais aussi un point « lecture médiathèque » un peu plus étoffé, une salle pour faciliter la vie collective et associative, ainsi qu’un point « accueil services publics » informatique avec un accompagnement individuel pour celles et ceux qui rencontrent quelques difficultés dans les démarches administratives via internet.

Pour mettre toutes les chances de notre coté, notamment du point de vue « subventions » j’avais proposé que le siège de la commune nouvelle soit à CEZAC. Cette proposition, si elle avait été retenue, nous permettait d’espérer un financement substantiel pour réaliser cette rénovation dans les meilleures conditions possibles. Elle se trouvait confortée par la présence de la salle du foyer rural pouvant accueillir, entre autres, les réunions du conseil municipal (à 33 !) et un parking de proximité qui en facilitait grandement l’accueil sans engager de dépenses supplémentaires, puisqu’on s’appuyait, pour l’essentiel, sur de l’existant.

Cette proposition n’a pas été retenue et, il faut bien reconnaitre qu’elle faisait l’unanimité contre elle, à l’exception du conseil municipal de CEZAC qui soutenait sans réserve ce projet.

Dans ces conditions, et après mûre réflexion, le Conseil Municipal de CEZAC a souhaité se mettre en retrait de cette démarche. Vous connaissez la suite.

Un nouveau projet émerge : la vallée du Lendou.

A l’initiative du maire de St Cyprien, soutenu par le maire de Lascabanes, un autre projet fait surface : la vallée du Lendou. Il rassemblerait les communes de CEZAC, LASCABANES, St CYPRIEN, St LAURENT LOLMIE et MONTLAUZUN. Ainsi rassemblées, ces 5 communes pèseraient un peu plus de 1000 habitants.

Les avantages : toutes les 5 sont à peu près identiques en termes de population, d’activités (essentiellement agricoles), avec un territoire homogène qui s’étire paisiblement dans la vallée du Lendou. St Cyprien es déjà doté d’équipements sportifs significatifs (Stade, gymnase…). Il y a une activité artisanale intéressante notamment aux Vignals, à St Cyprien et à St Laurent. Nous avons quelques atouts économiques et touristiques qui méritent d’être soutenues.

Les inconvénients : il n’y a plus d’école (les jeunes sont éparpillés dans plusieurs RPI). Même s’il y a une activité économique à privilégier, il n’y a pas de zone artisanale sur ce territoire et l’accès au foncier parait un peu compliqué. Les projets destinés à dynamiser ce territoire sont à trouver. Quelques idées sont sur la table et méritent d’être enrichies afin de mobiliser la population. Il y a encore du pain sur la planche.

Quel avenir pour ce projet ?

Un travail de fond a été engagé par les élus de ces 5 communes (maires et adjoints), essentiellement autour de la fiscalité et des finances.

Une première réunion de l’ensemble des élus des 5 communes est programmée pour le lundi 25 juillet 2016 à 21h à la salle des fêtes de MONTLAUZUN pour faire un point d’étape et déterminer la suite des opérations.

Deux tendances se dessinent :

• Ceux qui pensent qu’il faut poursuivre la réflexion, sans précipitation mais avec détermination, pour être en mesure de proposer une solution de regroupement, au cas où elle serait « imposée » par les services de l’ETAT.
• Ceux qui, au contraire, ne sont pas particulièrement pressés de voir disparaitre un niveau de proximité qui risque de mettre à mal la vie démocratique locale et auquel ils sont très attachés.

Quoiqu’il en soit, tout le monde s’accorde sur la nécessaire collaboration entre les « petites » communes, qui peut prendre diverses formes, telles que la mutualisation des moyens, le renforcement des compétences et de la solidarité communautaires… etc.

La réflexion est engagée. Elle se poursuivra en entrant un peu plus dans le concret, à travers un projet de charte, la composition du conseil municipal, les commissions, la représentation aux divers syndicats…. Tout ce qui fait la vie communale au quotidien.

Nous ne manquerons pas de vous tenir informé de l’évolution de cet important dossier concernant le devenir des communes en milieu rural, aujourd’hui fortement menacées.

Le 16 juillet 2016.

Le Maire : Maurice ROUSSILLON.